On ne parlera pas cette fois-ci de matériel de plein air, mais bien d’herbe à puce. Lors de notre dernier week-end dans les Montagnes Blanches, au moins une personne a développé une réaction allergique au contact avec cette plante. Parce qu’il y en a souvent dans les sous-bois et que la meilleure façon d‘éviter les désagréments est de savoir la reconnaître et d‘éviter tout contact avec elle, voici quelques détails à retenir :

85 % de la population développera une réaction allergique de la peau au contact de l’herbe à puce. Étant donné qu’on parle ici de réactions allergiques, habituellement aucun symptômes très remarqués ne sont observés lors du premier contact, mais gare à vous par la suite. La réaction débute normalement de 24 à 48 heures et disparaîtra en 7 à 10 jours. C’est le contact avec la sève de la plante qui renferme de l’urushiol qui occasionne la réaction allergique. Cette sève se retrouve sur toutes les parties de la plante, à l’exception du pollen. Attention, il existe plusieurs types et formes d’herbes à puce et c’est pour cette raison qu’on se fait surprendre parfois à ramener quelques mauvais souvenirs à la maison. La plante peut être buissonnante, rampante ou grimpante et de différentes couleurs selon les saisons.

Si vous réalisez que vous avez les deux pieds dedans, cherchez l’eau et frottez les parties exposées à l’eau froide. Puis, lavez votre linge, vos bottes, votre sac à dos, etc., car la sève peut coller sur les équipements et restera très contagieuse pendant de longues périodes.

Pour en savoir plus et voir quelques photos, consultez le site du Jardin botanique de Montréal : http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/info_ verte/fiches/herbe_puce.htm verte/fiches/herbe_puce.htm

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